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De plus en plus de prédicateurs sur le web passent leur temps à raconter des histoires « émouvantes » afin de sensibiliser les musulmans et de créer en eux un éveil spirituel, cependant, cette méthodologie de prédication est restée détestable en Islam et combattue par les trois premières générations de L’islam comme le prouve les paroles suivantes: Le prophète sala LAH alaih wa salam a dit « Une fois que les enfants d’Israel ont péris ils racontèrent des histoires» . Al Albany dit dans l’explication de ce hadith : « la cause de leur perte le fait qu’ils se soucièrent uniquement à faire des rappels à travers les histoires (émouvantes) sans aucune jurisprudence (fiqh) ni science bénéfique qui peut apprendre aux gens à accomplir de bonnes actions et dès qu’ils s’attardèrent aux histoires ils périrent. Le compagnon Ibn ‘Umar dit : « personne ne passait son temps à raconter des histoires à l’époque du prophète sala LAH alaih w asalam ni d’Abou bakr ni même de ‘Umar mais elles commencèrent à l’époque de l’a fitnah (trouble) » Et le salaf Ibn Sîrin dit : « Les histoires racontées sont une chose inventées par les khawarij » Le cinquième calife bien guidé quant à lui emprisonnait les prédicateurs qui passaient leur temps à raconter des histoires. Maymun Ibn Mahran dit : « Rien n’a tué la science plus que les histoires comptées, tu t’assois aux côtés d’un compteur d’histoires et tu n’apprends pas en un an ce que tu apprendrais en deux heures auprès du savant ! » L’Imam Ahmad quant à lui dit : « il n’y a pas de plus grand menteur si ce n’est les compteurs d’histoires » Et At tabarani rapporte avec un bonne chaîne de transmission que Tamim Ad Dariy demanda à Umar Ibn Al Khattab de raconter des histoires aux gens des rappels et Umar refusa, il réitéra deux fois sa demande et se vit refuser sa demande et à la troisième fois Umar lui dit « Si tu veux fais-le mets tu auras ceci ! » puis Umar fit le signe de l’immolation (c’est-à-dire : je t’exécuterais si tu le fais) Et Abd Al Razzaq rapporte de Ma’Mar que Ali Ibn Abi Talib passa aux côté d’un compteur d’histoires et lui demanda « connais-tu la différence entre l’abrogeant et l’abrogé ? » ce à quoi il répondit non puis Ali lui dit : tu as péris et tu fais périr les gens avec toi. Puis il passa auprès d’un autre et lui demanda « Comment t’appelles-tu ? » il lui répondit « Abou Yahya » et Ali lui rétorqua dis plutôt que tu t’appelles Abou ‘je cherche la célébrité’ Et l’imam Ahmad a raporté dans son livre Az Zuhd d’après Abi Al Amalih que Maymun mentionna les compteurs d’histoires de la sorte : « ils peuvent être résumés à trois profils : -soit ils enjolivent leurs paroles avec des propos plaisants à entendre – soit il finira dans l’autosatisfaction – soit il ordonne et prêche ce qu’il ne fait pas lui-même ! » L’imam Ibn Al Haaj rapporte dans Al Madkhal dans l’explication du hadith « lorsque vous voyez les jardins du paradis asseyez-vous-y » : « l’assise des savants dans laquelle on mentionne la science du halal et du haram ainsi que le chemin des salafs pas l’assise des compteurs d’Histoires car ceci est une innovation religieuse » On demanda à l’Ima Mâlik sur le fait de s’assoir auprès des compteurs d’histoires il répondit : « Il ne faut pas s’assoir auprès d’eux et je vois que c’est une innovation religieuse » Et Yahya Ibn Yahya (le savant d’andalousie) dit : j’ai entendu Malik réfuter les compteurs d’histoires et il fut questionné : « si on délaisse ce genre d’assises alors sur quoi se réunissaient les gens avant nous ? » il répondit « sur la jurisprudence (al fiqh ) » Et dans Son Tarikh, Ibn Jarir At Tabari rapporte qu’en l’an 279 de l’Hégire il fut décrété à Bagdad qu’il devenait interdit de s’assoir dans la rue (et perdre son temps en dérangeant les passants) ainsi qu’il n’était pas permis aux gens de s’assoir dans les mosquées autour des compteurs d’histoires » Le Hafidh Al Iraqi termina son livre « Al Ba’ith ‘ala alkhilass min hawadith alQoussas » en disant : « et il est ordonné aux gouverneurs et responsables musulmans d’interdire ces personnes-là (les compteurs d’histoires) de parler aux gens » Et Ibn Al Jawzy mentionne au début de son livre « Kitab Al Qoussas wal moudhakirin » que parmis les raisons qui faisaient que les pieux prédécesseurs détestaient les compteurs d’histoires les suivantes : 1- Ils délaissent souvent les histoires rapportées à l’époque du prophète sala LAH alaih wa salam. 2- Ils s’attardent sur les histoires contemporaines et de leurs époques, histoires dont l’authenticité est peu fiable. 3- Ils éloignent des priorités dans la religion et qui sont : le Coran le Hadith et la jurisprudence Islamique. 4- Il y a dans le Coran et la sunnah suffisament d’histoires pour aller en chercher d’autres à raconter 5- La plupart de compteurs ne sont pas droits dans leurs méthodologies. 6- Ils sont complaisants avec les gens de la masse au point où l’individu sortira de leur assise en disant «tel savant » a dit, car pour les gens de la masse toute personne qui monte sur un minbar et parle d’Islam est un Cheikh et un savant. 7- Les compteurs d’histoires prennent les hadiths sans jamais en vérifier l’authenticité. Et il est rapporté que sous le califat de Mu’awiyah un des compteurs d’histoires prêchaient à la Mecque sans autorisation, ils en furent questionnés et punis. De plus, Ibn Mas’ud explique le hadith prophétique suivant « Si vous passez par un des jardins du paradis asseyez-vous-y » par : Je ne pense pas que ce soit les assises des compteurs d’Histoires mais plutôt celle de jurisprudence (fiqh). Quant à Abdu LAH Ibn Umar (le fils de Umar Ibn Al Khattab) radhia LAH anhouma dès qu’il voyait un compteur d’histoires sermonner les gens dans la mosquée il en sortait et disait : « Rien ne m’a fait sortir de la mosquée si ce n’est las compteurs d’histoires et s’ils n’avaient pas parlés je n’en serais pas sortis »
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